La Rochelle a récemment pris la décision de ne pas renouveler l’autorisation pour le parachute ascensionnel, laissant l’entreprise Fly17 dans une situation précaire. Cette décision, prise par le Conseil d’administration du port de plaisance, soulève des inquiétudes pour Vincent Archimbaud, dirigeant de Fly17, qui avait investi du temps et des ressources pour développer cette activité. La mise en œuvre de cette interdiction pourrait entraîner un arrêt inattendu de ses services et mettre en péril l’emploi de son salarié.
Pourquoi le port de plaisance de La Rochelle a-t-il refusé le parachute ascensionnel ?
En avril 2025, le Conseil d’administration du Port de plaisance de La Rochelle a pris une décision qui a surpris bon nombre d’acteurs locaux : l’interdiction des activités liées au parachute ascensionnel sur son domaine. Cette décision met en difficulté la société Fly17, dirigée par Vincent Archimbaud. L’entreprise avait pourtant bénéficié d’une autorisation temporaire en 2024, suite à une saison estivale réussie. Malheureusement, la demande de renouvellement de l’autorisation d’occupation temporaire (AOT) pour 2025 a été rejetée.
Une des raisons évoquées pour ce refus concerne la nouvelle réglementation en matière d’attribution des AOT. Les instances portuaires estiment que les activités de parachute ascensionnel ne correspondent pas aux attentes du domaine portuaire. La décision a été rapidement prise, créant ainsi une zone d’incertitude pour de nombreuses entreprises, tout en redéfinissant le paysage des loisirs nautiques à La Rochelle. Vincent Archimbaud exprimait sa déception face à cette décision, notant qu’il avait pleinement respecté les directives tout au long de l’année précédente.
Quelles sont les conséquences pour Fly17 ?
Les retombées de cette décision pour Fly17 pourraient être gravissimes. Non seulement Vincent Archimbaud pourrait être contraint de cesser complètement son activité, mais cela met également en péril l’emploi de son salarié. De plus, cette situation intervient alors même que la saison estivale approche à grands pas, avec de nombreuses réservations déjà confirmées. Les clients avaient manifesté leur satisfaction l’année dernière, ce qui rend la situation d’autant plus regrettable pour le gérant.
En plus de la menace immédiate sur son activité, Vincent Archimbaud fait face à d’importants engagements financiers. Ces frais comprennent des investissements dans son matériel et des campagnes de publicité pour attirer une clientèle. La survie de l’entreprise est à présent remise en question, ce qui génère une grande anxiété. Un tel retournement de situation en période de forte demande pourrait avoir des conséquences durables sur sa réputation et sa position sur le marché local.
Quelles raisons avancent les autorités portuaires pour ce refus ?
Les explications fournies par le maître de port, Xavier Vanhecke, sont centrées sur des éléments techniques. Selon lui, Vincent Archimbaud n’aurait pas respecté certaines conditions nécessaires à l’exploitation de son activité. Un des points soulevés concerne le démarrage anticipé des opérations avant la période autorisée. À cela s’ajoutent des incidents notés de vitesse excessive dans le chenal, ce qui pose des questions sur la sécurité de l’activité et le respect des règles imposées par le port.
Ce contexte soulève des interrogations sur la viabilité à long terme des activités de parachute ascensionnel à La Rochelle. En effet, si le port de plaisance a décidé de ne plus autoriser cette pratique, c’est qu’il considère qu’elle ne trouve pas sa place dans le cadre des activités proposées. Voici plusieurs éléments pertinents qui rentrent en compte :
- Inspection des activités et sécurité des usagers.
- Réactions des autres acteurs commerciaux du port.
- Conformité aux nouvelles réglementations en vigueur.
Quelle alternative pour Vincent Archimbaud ?
Face à cette situation difficile, Vincent Archimbaud a choisi d’engager une procédure de référé auprès du tribunal administratif de Poitiers. Cette action vise à contester la décision du port qui l’affecte directement. En somme, il croit fermement que les raisons avancées pour justifier le refus de l’AOT ne sont pas suffisantes, surtout pour une activité qui a fait ses preuves l’année précédente. La décision du port de plaisance pourrait également avoir une portée plus large, impactant d’autres entreprises souhaitant se lancer dans des activités similaires à La Rochelle.
Cet appel auprès des autorités judiciaires représente pour lui une démarche essentielle pour tenter de maintenir son commerce. Dans le cadre de sa défense, il insiste sur le fait que le ponton utilisé est largement sous-occupé et pourrait supporter une activité de parachute ascensionnel sans perturber les autres usagers. Les détails de cette situation mettent en lumière les tensions entre le développement économique local et les préoccupations réglementaires.
Quelles autres activités sont autorisées au port de plaisance ?
Alors que les activités de parachute ascensionnel sont désormais prohibées, le port de plaisance continue d’accueillir d’autres activités nautiques. À ce jour, des entreprises proposant des scooters des mers et des bouées tractées ont reçu le feu vert des autorités portuaires. Ces services ont fait l’objet d’accords, garantissant leur conformité aux règles établies.
Pour ceux qui cherchent des loisirs nautiques, voici une liste des activités toujours autorisées :
- Scooters des mers : Une activité appréciée qui permet de découvrir la côte.
- Bouée tractée : Petits et grands s’amusent en groupe grâce à cette activité dynamique.
- Location de bateaux : Offre variée pour explorer la région à son rythme.
La situation de Fly17 souligne les enjeux auxquels font face les petites entreprises qui souhaitent se développer dans un cadre réglementaire en constante évolution. Les incertitudes quant à l’avenir des activités de loisirs aquatiques à La Rochelle posent des questions sur la gestion des ressources et sur la diversité des offres disponibles.

La décision du port de plaisance de La Rochelle de ne pas renouveler l’autorisation pour le parachute ascensionnel a des répercussions directes sur l’entreprise Fly17. Vincent Archimbaud, le gérant, se trouve dans une situation délicate alors que la saison estivale approche à grands pas. Malgré une saison précédente prometteuse, cette décision constitue un véritable coup dur, menaçant non seulement la fortune de l’entreprise mais également l’emploi de son personnel.
Les activités de parachute ascensionnel avaient suscité un intérêt croissant et auraient contribué à dynamiser l’offre touristique de la Rochelle. Néanmoins, les raisons invoquées par le Conseil d’administration du port mettent en lumière des préoccupations concernant la sécurité et la régulation des activités nautiques. Ce dilemme soulève des interrogations sur l’avenir des sports nautiques dans cette région prisée.
Alors que d’autres activités comme les scooters des mers continuent à bénéficier d’appuis, la situation de Fly17 reste à la merci de la redéfinition des règlements et des attentes du domaine portuaire. Les clients fidèles et les réservations accumulées témoignent d’un besoin pressant de revoir cette décision, afin de garantir la viabilité des services variés offerts aux amateurs d’adrénaline.


